L'édition 2016 de Naturavignon
fut si ressemblante à la précédente que j'aurais très bien pu
pour ce compte rendu, faire un simple copié collé de la précédente ou,
ne pas en faire du tout, Mais j'ai encore espoir d'attirer quelques
nouveaux éléments, du sang neuf en quelque sorte, car la moyenne d'âge
de l'équipe frise les deux tiers de siècle!
Samedi matin:
Patrick 13 (Marovelli) qui était tombé du lit une bonne heure avant moi
piaffait d'impatience depuis un quart d'heure au moins lorsque j'ai
débarqué. Le montage du CESI de démo fut un peu laborieux faute à une
partie de mes neurones encore un peu ralentis/ endormis. Le deuxième
larron en l'ocurrence AZERY 84 (Bernard Hote) est ensuite arrivé avec
dans sa besace deux bons kilos de cerises de sa production, puis ont
suivi ZEBRA 3 (Michel Chartier) venu du VAR et GELU 4 (Gerard
Lustenberger). On était donc paré pour faire face à une foule de
visiteurs considérable.
On a attendu, attendu, mais elle n'est jamais, jamais, venue !
Fréquentation quasiment nulle tout au long de la journée. Cette
morosité ambiante n'a pas pour autant entamé le moral de la troupe
(cinq appériens quand même) les discussions sur des sujets divers et
variés sont donc allées bon train tout en gardant un oeil vigilant sur
la régul. pour surveiller une éventuelle surchauffe, car si les
visiteurs étaient aux abonnés absents le soleil lui était à notre
grande satisfaction, bien présent: 16.2°C le matin dans le ballon 48°
le soir.
Dimanche:
GIGI (Gilbert Vial) est arrivé le premier, fidèle à son habitude avec
le pastis et le repas pour le trio, Valtrede (Eric Collin) le désormais
pourvoyeur attitré de vin bio a suivi. Concernant la fréquentation, il
y a eu un petit frémissement en milieu de matinée qui fut pourtant
ensoleillée. On comptait sur la présence des badauds du dimanche après
midi pour prêcher la bonne parole, il n'en fut rien, les allées sont
restées clairsemées, le soleil s'est conformément aux prévisions,
progressivement voilé puis, le ciel se faisant menaçant sur le soir,
on a remballé le matériel avant que le ciel ne nous tombe sur la
tête.
Quelles conclusions tirer de cette désaffection pour l'écologie en
général? pourquoi les salons à vocation écologique sont ils en perte de
vitesse? "La crise" ? mais quelle crise? si quelqu'un a une ou
des réponses ..........
Cette année, la seule consolation pour chacun d'entre nous a été d'être
à nouveau réunis au moins une fois l'an. La pérennité de cette
manifestation n'étant pas assurée pour les années à venir, il va
falloir nous trouver un autre point de ralliement annuel. Je m'y
emploierai.
Merci à l'équipe pour sa fidélité
Roger Chane