Montage d’un CESI d’occasion
par JJ Servanton Saint Jean Bonnefonds 42
Latitude : 45.445 N
Longitude : 4.448 E
Altitude 530 m
jjservanton chez yahoo.fr
L’idée du chauffe-eau solaire était déjà présente au moment de la
construction de ma maison. Mais les quelques devis réalisés par des
professionnels m’ont dissuadés de passer à la réalisation ! J’ai donc
installé un chauffe-eau électrique (cumulus 200 litres).
Plus tard, après avoir découvert le site de l’APPER, j’ai envisagé l’auto construction, mais en consultant les annonces sur Le Bon Coin, j’ai trouvé un CESI complet pour un prix modique. Il s’agit d’un appareil de marque DOMUSA (société espagnole située dans le pays basque) On trouve facilement la documentation sur internet.
Les caractéristiques principales sont :
Après avoir étudié toutes les implantations possibles, j’ai décidé d’installer les capteurs sur la façade sud, en auvent au-dessus de la porte du garage. Les avantages de cette solution sont évidents par rapport au montage traditionnel sur le toit :
Le tracé des masques a été réalisé à l’aide d’un « inclinomètre » maison sur le diagramme solaire local téléchargé sur « SunEarthTools.com »
Diagramme Solaire
Etude de l'inclinaison des capteurs
Plus tard, après avoir découvert le site de l’APPER, j’ai envisagé l’auto construction, mais en consultant les annonces sur Le Bon Coin, j’ai trouvé un CESI complet pour un prix modique. Il s’agit d’un appareil de marque DOMUSA (société espagnole située dans le pays basque) On trouve facilement la documentation sur internet.
Les caractéristiques principales sont :
- Capacité : 200 litres.
- Nb de capteurs : 2
- Surface totale des capteurs : 5 m²
- Fonctionnement en « auto vidange »
- Appoint par résistance électrique 2.4 kW
Après avoir étudié toutes les implantations possibles, j’ai décidé d’installer les capteurs sur la façade sud, en auvent au-dessus de la porte du garage. Les avantages de cette solution sont évidents par rapport au montage traditionnel sur le toit :
- Moins d’interaction avec le bâti existant : intervention en façade et au sous-sol, au lieu de toiture, combles, chambres et sous-sol. Perçages d’un mur extérieur seulement au lieu du toit, d’un plancher et d’une dalle.
- Sécurité du montage et de l’entretien : hauteur de travail maxi 3 m au lieu de 8 m !
- Inclinaison idéale des capteurs : environ 50°, au lieu de 17° sur le toit, donc efficacité maxi l’hiver, limitation de la surchauffe estivale, meilleure protection contre la grêle et l’accumulation de neige.
Le tracé des masques a été réalisé à l’aide d’un « inclinomètre » maison sur le diagramme solaire local téléchargé sur « SunEarthTools.com »
Diagramme Solaire
Etude de l'inclinaison des capteurs
Le tracé permet de constater l’avantage du montage en façade à 50°
(ligne orange) par rapport au montage sur la toiture à 17° (ligne
jaune).
Malgré tout, j’ai quand même rempli le circuit d’antigel, pour deux raisons :
La principale contrainte est qu’il faut maintenir une pente d’au moins 4% sur la tuyauterie entre les capteurs et le ballon,
Les capteurs montés en façade sont très accessibles, en plus ils protègent l’entrée du garage. L’inclinaison est limitée par la hauteur disponible sous les fenêtres et le respect de la pente de la tuyauterie entre les capteurs et le ballon.
Dans un premier temps, le CESI est branché en amont du chauffe-eau existant, et sa résistance d’appoint n’est pas branchée. Au bout de trois jours de fonctionnement, la température de l’eau du ballon est de 48°C (2éme semaine de Février froide mais ensoleillée !) Cette eau préchauffée au soleil passe ensuite dans le cumulus électrique existant où elle est chauffée à 60°C la nuit. En été le CESI devrait être complètement autonome et le cumulus non sollicité.
Plus tard, je pourrais supprimer le cumulus et brancher la résistance d’appoint du CESI pour un fonctionnement au tarif de nuit.
Dans tous les cas, une bonne étude préalable est essentielle ; c’est elle qui m’a permis de voir que le montage en façade ne présente que des avantages.
En plus de toutes les difficultés de montage et d’entretien, les capteurs sur le toit incliné à 17° (30%) auraient un rendement minable l’hiver (et même nul quand recouverts de neige) tout en étant soumis à la surchauffe en été.
C’est pourtant ce montage qui est systématiquement proposé par les professionnels !
Merci à tous les membres de l’APPER pour leurs infos et conseils.
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Fonctionnement en auto-vidange:
Le fonctionnement en auto-vidange (drainback) présente plusieurs avantages :- Simplicité
- Pas pression dans le circuit
- Protection contre la surchauffe.
- Pas d’obligation d’antigel.
Malgré tout, j’ai quand même rempli le circuit d’antigel, pour deux raisons :
- J’ai monté les capteurs en position horizontale, alors qu’ils sont prévus pour un montage en vertical, donc il y subsiste des points bas, non vidangeables.
- C’est recommandé par le constructeur !
La principale contrainte est qu’il faut maintenir une pente d’au moins 4% sur la tuyauterie entre les capteurs et le ballon,
Les capteurs montés en façade sont très accessibles, en plus ils protègent l’entrée du garage. L’inclinaison est limitée par la hauteur disponible sous les fenêtres et le respect de la pente de la tuyauterie entre les capteurs et le ballon.
Dans un premier temps, le CESI est branché en amont du chauffe-eau existant, et sa résistance d’appoint n’est pas branchée. Au bout de trois jours de fonctionnement, la température de l’eau du ballon est de 48°C (2éme semaine de Février froide mais ensoleillée !) Cette eau préchauffée au soleil passe ensuite dans le cumulus électrique existant où elle est chauffée à 60°C la nuit. En été le CESI devrait être complètement autonome et le cumulus non sollicité.
Plus tard, je pourrais supprimer le cumulus et brancher la résistance d’appoint du CESI pour un fonctionnement au tarif de nuit.
Bilan financier:
- Chauffe-eau d’occasion : 300 €
- Supports d’auvent : 330 €
- Plomberie / électricité : 240 €
- Outillage : 40 €
- TOTAL 910 €
Conclusion:
L’achat d’un CESI d’occasion est une bonne alternative à l’auto construction, on trouve facilement des ensembles complets, ou des sous-ensembles (capteurs, ballon, régulation, etc…) à des tarifs intéressants.Dans tous les cas, une bonne étude préalable est essentielle ; c’est elle qui m’a permis de voir que le montage en façade ne présente que des avantages.
En plus de toutes les difficultés de montage et d’entretien, les capteurs sur le toit incliné à 17° (30%) auraient un rendement minable l’hiver (et même nul quand recouverts de neige) tout en étant soumis à la surchauffe en été.
C’est pourtant ce montage qui est systématiquement proposé par les professionnels !
Merci à tous les membres de l’APPER pour leurs infos et conseils.
JJ S
jjservanton chez yahoo.fr
jjservanton chez yahoo.fr
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