La réalisation d'un mur chauffant à inertie.
samsara75    Sadeillan 32 Gers
samsara75 chez neuf.fr


Présentation:
Il y a quelques mois nous avons entrepris d'agrandir notre maison en créant une extension.
Cette pièce a une superficie de  22m2 au sol et fait environ 55m3 de volume, elle est construite en briques monomur de 37cm avec un sol couvert d'un isolant fibre de bois de 5cm (genre isoroof) additionné d'un parquet massif.

    Etant donné que c'est une pièce que nous n'utiliserons pas tous les jours, nous avons opté pour un mur chauffant à inertie, quitte à compenser - lorsqu'il fait trop froid - le manque de degrés par un radiateur électrique à bain d'huile.
Une précision nous sommes situés dans le sud ouest et la pièce est orientée sud-est.
Voici les différentes étapes :
Mise en place d'un film mince isolant sur le mur de brique creuse.
Ce mur est un mur mitoyen qui donne sur une arrière-cuisine non chauffée.

Le plus dur dans la pose de ce type d'isolant est de ne pas enrouler l'isolant autour du foret en perçant.
Ensuite vient la pose d'une couche d'isolant en liège de 5cm d'épaisseur.
Vissé à l'aide de vis et de rondelles.

Rondelles que j'ai trouées pour pouvoir fixer le grillage
(fer à béton) qui sert de support au tube.
J'ai raccordé le grillage à la terre ce qui accessoirement permet de supprimer quelques champs magnétiques non désirés.
Voici le mur avec les 56m de tube multicouche de 18 mm de diamètre mis en place.
J'ai choisi le schéma escargot contrairement au serpentin parce que :

premièrement  il est plus facile à former (les angles sont moins prononcés)

et deuxièmement pour que le chauffage se fasse uniformément
car en serpentin il n'y aurait que le bas qui chaufferait et le haut serait froid.

Pour la fixation du tube j'ai utilisé du fils électrique isolé.
Le mur chauffant.
Puis vient la phase de "recouvrement"...
Dans un premier temps :

on a appliqué une barbotine comme première couche.
Dans un deuxième temps :

application d'un corps d'enduit en terre de 5cm d'épaisseur avec le "minimum de paille autorisé" pour qu'il soit le plus conducteur de chaleur.
Dans un troisième temps :

on a recouvert le tout d'un badigeon à la chaux.