Apres quelques devis irréalistes et pharaoniques,
j'ai compris qu'il fallait que je commence par maitriser moi même
le sujet, car il y a quand même quelques problèmes potentiels
avec l'énergie solaire qui sont:
1- La surchauffe en cas de non utilisation
de la chaleur produite, nécessitant une boucle de décharge
ou la vidange.
2- le danger potentiel que représente pour des
enfants des capteurs sous vides pouvant monter très haut en
température. Mon toit est accessible directement par une terrasse
et un jour prochain mes petits enfants vont y grimper.
J'ai donc préféré des capteurs
plans et pour des raisons esthétiques des capteurs longs (fournis
par l'apper) qui ne sont pas certifiés donc pas de crédit
d'impot possible. Par conséquent donc j'ai décidé
de faire l'installation moi même aidé par les conseils de
deux membres éminents de l' Apper.
j'ai réalisé une installation très
classique (photo): trois fois trois capteurs montés en tickelman
soit 12m2 de capteurs (le maximum vu la place disponible) maintiennent
en hiver une température de 50°-55° environ dans deux ballons
(un pour le chauffage, l'autre pour l'ECS ) faisant 850 litres à
eux deux. J'ai donc un très bon préchauffage de l'eau.
A l'arrêt du chauffage l'excédent sera dévié
sur la piscine.
Mon toit a une pente minimale (20°) imposé
par la position des fenètres de l'étage et ce ne sont pas
les tuiles qui font l'étanchéité mais le papier goudronné
en dessous. je me vois pas détuiler pour visser des attaches a travers
mon papier goudronné. Mais je me suis fixé sans problème
sur les murs. Pour être bien au sud j'ai mis mes
capteurs en oblique sur le toit (une originalité). Je n'ai donc
pas de problème de pente au contraire l'eau chauffée
monte.Tout est démontable facilement. Comme Il ne gèle
pratiquement jamais je pense ne pas utiliser d'antigel au moins la premiere
année. Je viderai les capteurs si la température descend
sous zéro. Plus tard je chercherai un systeme de vidange automatique
au cas exceptionnel ou le thermometre descend sous zéro.La
même vidange servirait au cas ou la temperature dans les capteurs
dépasserait 90° ce qui ne doit en principe jamais arriver non
plus (l' installation est pensée pour travailler en dessous de 60°
pour éviter l'entartrage (chauffage l'hiver et piscine l'été)
. Les ballons sont juste sous les capteurs la dénivellation
entre le circulateur et le haut des capteurs est de deux metres. Je
travaille à la pression la plus basse possible: un bar.
lors de la réalisation j'ai rencontré un
problème inattendu: les réductions un pouce un quart- 3/4
en laiton ne se vissaient pas sur les ballons. un plombier m'a donné
la solution: il faut utilser des réductions en galva ou mieux en
fonte. Apparemment les pas de vis ne sont pas tout a fait les mêmes.
Les tuyaux entres les capteurs, le groupe de transfert et les ballons sont
en inox, un peu chers mais si facile à travailler. En utilisant
un étau et une pièce de 5 francs on n'a pas besoin de leur
machine très chère pour écraser les bouts de tuyau
et faire un collet battu. Reste à acheter juste la longueur inox
nécessaire mais "alpilles solaires" a bien voulu me le fournir merci
a lui.
Au total une petite installation sans problèmes
qui aura couté dans les 5000 euros grâce à l'Apper
et qui sera amortie en cinq ans. Après ce sera tout bénef.
alain 06