But : Production
eau chaude sanitaire.
Contexte
: Résidence secondaire. Même si nous l'occupons régulièrement,
aucun
espoir de rentabilité économique ; c'est donc une installation pour le
plaisir et celui d'une douche solaire ne se dément pas.
Système auto-vidangeable, retour direct capteurs vers la cuve via une cheminée de stratification.
Cuve à pression atmosphérique auto-construite étanchéité par membrane EPDM
2 Capteurs LM 112 horizontaux (4m2 environ)
Circulateur Laing 12-25 V
Pompe de remplissage Surflow 12 V
Régulation Conrad avec hystérésis
« maison ».(voir schémas)
Vallée du Rhône 15 km au Sud de Lyon.
Maison orientée au Sud, mais terrain incliné vers l'ouest avec à l'Est un bois.
Il s'est imposé compte tenu de l'occupation intermittente. En faisant couler quelques litres d'eau, on purge le serpentin de production ECS pour éliminer d'éventuelles bactéries du type légionellose. L'absence d'antigel et un circuit à pression atmosphérique sont a priori des gages de simplicité donc de fiabilité.
Je pense qu'il faut dans la mesure du possible éviter les capteurs en toiture. L'installation est délicate et les problèmes d'étanchéité ne sont pas simples. Esthétiquement, c'est rarement un succès. La maintenance est plus ou moins acrobatique, on ne peut pas intervenir facilement pour bâcher en été, dégager la neige en hiver ou simplement nettoyer les vitrages.
Malgré cela, mes capteurs sont en toiture. J'ai utilisé le logiciel de simulation CASSSC de Ines et les conclusions étaient sans appel compte tenu des masques solaires le matin.
N'ayant pas trouvé une cuve répondant à mes contraintes j'ai opté pour l'auto-construction:
Coffre en bois:
Construit à partir de lames de plancher de 23 mm avec assemblage à mi-bois
Dimension intérieure: 60 cm. Hauteur totale 175 cm
Étanchéité par membrane EPDM
…
Membrane EPDM
Je me suis inspiré du pliage des briques de lait. L'EPDM se colle très bien. D'abord faire une poche rectangulaire; à noter le renfort dans l' angle. Puis plier le bas pour obtenir un fond carré.
La bâche est retournée comme un doigt de gant sur le haut du coffre.
Isolation: polystyrène extrudé 20 mm à l'intérieur (donc entre la membrane EPDM et le bois) et 80 mm à l'extérieur. Ensuite vide d'air de 10mm, film réflecteur et paroi en OSB.
Je n'ai pas pris le risque de faire en bas de cuve une traversée pour le départ eau froide.
Si c'était à refaire, je mettrais tout l'isolant à l'intérieur.
Fermeture en haut de cube: 2 plaques 2/3 1/3 OSB + 120 mm d'isolant. Enveloppées d'EPDM. La première (fixe) supporte le départ eau froide, le retour capteur, arrivée et départ ECS, les passages pour les sondes de température... L'autre est amovible.
Conclusions sur la cuve:
. Coût (voir plus loin) non négligeable.
. Pas mal de travail
. Solution peut-être intéressante pour ceux qui ont un problème d'accès ne permettant pas le passage d'un réservoir standard.
But : production instantanée de l'ECS
50 m de tube de 14
Bobiné sur un mandrin construit à partir d'un tambour de machine à laver.
Les spires sont maintenues par 3 tubes en PEHD de 40mm
Comme mes spires étaient imparfaites, la mise en place des supports a été un peu (beaucoup) galère. Mais on y arrive:
Quand on soutire de l'eau, le tube cuivre se dilate/rétracte et bouge sans doute sur ses supports d'où bruits et peut-être sollicitation sur les soudures.
2 LM112 horizontaux, alimentation symétrique: arrivée par les points extérieurs bas et retour en haut entre les capteurs.
Le haut des capteurs est à 6,5 m du niveau d'eau de la cuve.
Distance capteur/cuve 16 m en Tube Per de 16mm.
2 m de tube cuivre sur le retour capteur.
Fixation basse : 2 pattes en acier galvanisé en forme de J qui viennent se loger dans la feuillure du capteur.
Fixation haute : équerres fixées par des rivets pop.
Raccordement bas: flexibles d'alimentation
Montage du premier capteur:
Je n'ai pas trouvé de sources permettant de déterminer les taille et dimension des ouvertures, ni la section de la cheminée. Pourtant ces caractéristiques dépendent d'une part du débit (connu) et aussi de la vitesse de déplacement d'une masse d'eau par rapport à une autre selon la différence de température. J'ai donc fait au pif, reportant à plus tard le soin d'approfondir.
La cheminée a été réalisée avec un tube de 50 en PVC hauteur 140 cm , lumières de 50x 4 mm. Il est maintenu centré sur le tube d'arrivée par des pattes et reste en position haute car il flotte.
Longueur du tube d'arrivée d'eau: j'ai considéré que, statistiquement, l'eau avait autant de chance de devoir se positionner vers le haut que vers le bas ; j'ai donc choisi une arrivée à mi-cuve comme j'avais un bout de tube qui avait à peu près la bonne longueur...
Modèle Ecocirc de Laing. Fonctionne en 8/25 V en courant continu, plage de réglage de vitesse de 1 à 6 en continu ; tout pour plaire. Une alimentation par PV a été envisagée mais abandonnée, du moins pour l'instant.
Mais ce circulateur est incapable de remplir le circuit. D'où la présence d'une pompe de marque Surflow normalement utilisée en caravaning pour distribuer l'eau potable. Débit 7 l/mn. Construction robuste, prix raisonnable. Inconvénient : c'est une pompe à membrane et elle ne laisse pas passer l'eau à l'arrêt. Elle ne peut donc pas être montée en série avec le circulateur, d'où la présence de la vanne 3 voies.
Je n'ai pas trouvé de vanne 3 voies en 12 V et le mélange 12V/220V est fâcheux.
Avec un réglage à mi-puissance du circulateur, le débit est d'environ 3 litres minute.
J'ai fait rustique: thermostat différentiel C-47 de chez C*onrad ; mais il n'a pas de réglage d'hystérésis d'où un petit montage ; voir les schémas en document annexe.
Réglage de la consigne: écart de température entre bas de cuve et haut capteur.
1 degré d'écart avec un débit de 1 l/mn correspond à une quantité de travail par seconde de: 1000/60 * 1 * 4.18 = 70 joule (1000/60 = masse d'eau par seconde, 1 pour 1° d'écart et 4.18 pour convertir les calories en joule.)
70 J/ seconde = 70W
Comme l'eau retourne directement dans la cuve (pas d'échangeur), toute calorie est bonne à prendre car on reste toujours au dessus de la consommation électrique. Les réglages actuels sont:
Delta environ 10°
Hystérésis environ 80%
Il s'agit de valeurs de base non encore optimisées
J'étais parti sur une idée originale que j'ai naturellement trouvée séduisante : utiliser un détecteur de présence d'eau, la sonde étant placée sur le retour capteur vers la cuve. Ainsi, dès que l'eau arrivait, la pompe se coupait. Après beaucoup de temps perdu il a bien fallu constater que ça ne marchait pas de manière fiable car:
Un peu d'eau arrive bien avant que le circuit ne soit purgé de tout son air.
En cas de temps avec alternance rapprochée de soleil/nuage, le circuit n'a pas le temps de se purger de son eau donc la sonde ne met pas en route le remplissage ou l'interrompt trop tôt.
La solution : minuterie C-46 avec
simplement changement d'un condensateur pour avoir environ 4 minutes
de fonctionnement. Fonctionne parfaitement.
Le fait de ne pas être présent en permanence augmente la gravité potentielle d'éventuels incidents.
En auto-vidange, le risque principal est que les capteurs demeurent remplis ou se vidangent mal alors qu'il y a risque de gel. J'ai identifié les cas suivants:
Rupture de la liaison avec la sonde chaude
Électronique ou sonde défaillante
Loi de Murphy
Solution : un thermostat à bulbe placé en bas d'un capteur coupe l'alimentation électrique dès que la température est inférieure à un seuil fixé (actuellement vers 10°).
Position du bulbe : derrière la tôle ; hauteur 20cm du bas du capteur (de toutes manières des tuyauteries m'interdisaient de le mettre plus haut).
Contrôle de la température maxi de la cuve. Un autre thermostat à bulbe est utilisé. Réglage vers 60° ; au delà l'évaporation est excessive.
Coupure de courant. Nous sommes en bout de ligne avec une partie aérienne ; ça disjoncte souvent en cas d'orage. Si le courant se coupe, la vanne 3 voies vient (ressort) automatiquement dans une position qui permet la vidange.
Surveillance visuelle:
Témoins:
Présence secteur
Risque de gel
Température maxi cuve atteinte
Alimentation 12 V régulation
Remplissage en cours
Circulateur en route
Compteur volumétrique. Absolument indispensable pour le réglage du débit. Sans lui, j'aurais eu du mal à comprendre pourquoi parfois le circuit se vidangeait à tort.
Sonde de température : haut, milieu et bas de cuve
A débuté en juillet 2009. Une fois le problème de remplissage résolu (cf ci-dessus), tout se passait bien. Puis au bout de quelques temps, j'ai constaté, grâce au compteur volumétrique, que l'eau ne circulait plus et que le circuit se vidangeait bien que le circulateur soit toujours sous tension.
Explication : par rapport à la pression atmosphérique, le haut des capteurs est en dépression de la hauteur de la colonne d'eau de retour. Dans mon cas -0,6 bar. Seul un défaut d'étanchéité dans les raccords supérieurs pouvait expliquer le phénomène. Si l'air entre, il s'accumule en haut de la colonne descendante. Au bout d'un certain temps, les colonnes montante et descendante sont trop déséquilibrées par rapport aux possibilités du circulateur, donc l'eau ne circule plus et le circuit se vidange.
Solution : reprises des raccords filasse, changement des joints par des modèles résistant à de plus hautes températures. Attendons les prochaines stagnations pour voir si les raccords tiennent le coup de chaud.
Conclusion : une différence de niveau importante entre cuve et capteur est une source potentielle de difficultés en cas de micro-fuite induisant des entrées d'air. Les systèmes auto-vidangeables avec réserve intermédiaire limitent le niveau d'exigence en matière de qualité des raccords. Mais encore faut-il disposer d'un emplacement hors gel pour loger cette réserve.
Rien de réalisé pour l'instant mais un emplacement est prévu pour installer éventuellement un volet roulant.
J'ai conservé le chauffe-bain gaz mais il n'a une plage de réglage de puissance que de 50% environ et on obtient de l'eau trop chaude.
Je renonce à la résistance d'appoint dans la cuve car:
elle n'est pas facile à mettre en place dans ma cuve (sécurité électrique)
son efficacité n'est pas garantie car seule la partie supérieure de la cuve (¼ du serpentin) serait réchauffée au maximum à 60°.
Les chauffe-eau électriques instantanés sont écartés car les modèles de base ne sont pas thermostatés et leur puissance est limite par rapport aux 3kW dont je dispose par phase; les modèles en tri sont trop coûteux.
Solution : petit chauffe-eau de 10-15 litres, alimenté par l'eau
préchauffée et mixage en sortie de l'eau.
Schémas
Ces coûts constituent une limite inférieure. Certains sont donnés de mémoire et il y a sans doute des oublis, un peu de matériel a été récupéré. Ne sont pas pris en compte les déplacements en voiture pour aller chercher le raccord qui manque...
Poste
|
Coût € | Total € |
Capteurs | ||
. 2 LM 112 port → Lyon | 880 | |
. complément port | 70 | |
Total capteurs | 950 | |
Centrale solaire | ||
. Circulateur Laing Ecocirc | 200 | |
. Pompe remplissage Surflow | 80 | |
. Vanne 3 voies | 45 | |
. Compteur eau chaude | 30 | |
. Filtre | 15 | |
. Clapet à battant | 15 | |
Total centrale | 385 | |
Cuve | ||
. Bois 8 m2 plancher 23 mm | 80 | |
. EPDM + primaire + bande auto-vulcanisante | 140 | |
. cuivre serpentin 50 m de 14mm | 160 | |
. Isolation polystyrène extrudé | 90 | |
. Divers | 20 | |
. OSB habillage (2 côtés) | 25 | |
. Tubes PEHD (support serpentin) | 40 | |
Total cuve | 555 | |
Régulation ... | ||
. Thermostat différentiel | 18 | |
. Minuterie | 11 | |
. Divers (témoins, fils, connecteurs...câbles) | 30 | |
. Sondes de températures cuve | 30 | |
Total | 89 | |
Divers plomberie (tube, vannes....) | 150 | |
Divers électricité | 100 | |
30 m PER 16 | 25 | |
40 m manchon isolant | 20 | |
Modifications toiture | ||
Chevrons, liteaux, quincaillerie, OSB | 200 | |
Zinguerie | 300 | 500 |
Total | 2 774 |
Conclusions:
Avec un kWh aux environs de 0,15€, il me faudra avoir économisé 2774/0,15= 18 493 kWh avant un retour sur investissement.
Comme 1kWh= 3600kj et que 1 cal = 4.18 joules, 1 kWh=3600/4,18= 861 kCal.
18493 kWh= 16 000 000 kcal
voir: http://fr.unitjuggler.com/energy-conversions.html
Si je suppose qu'en moyenne il faut augmenter la température de l'eau du réseau de 25°, chaque litre consommé nécessite un apport 25 kCal (1000 grammes x 25).
Donc il faudrait avoir consommé 16 000 000/25= 640 000 litres... avant un retour sur investissement.
Si une douche consomme 20 litres on a 32000 douches; je n'aurai jamais le temps !
Certes, le projet dès le départ ne prétendait pas à une rentabilité financière.
Autre observation: les postes importants (capteur, réserve ) ne pèsent guère plus de 50% dans le budget global.
L'énergie grise correspond à la quantité d'énergie fossile qui a été nécessaire pendant toutes les étapes de conception, fabrication, distribution d'un produit.
C'est un travail extrêmement complexe sujet à bien des discussions et incertitudes; aussi quand on voit des valeurs avec 4 chiffres significatifs on peut rester perplexe...Et je repense à mes anciens prof de physique ; mais supposons que les ordres de grandeur soient là.
Sources:
Matériaux | Énergie grise | Énergie grise | Sources |
en kwh/kg | en kwh/m3 | ||
Panneau type OSB | 2 359 | /www.batirbio.org/html/Economie-d-energie | |
Bois léger raboté étuvé | 610 | /www.batirbio.org/html/Economie-d-energie | |
Polystyrène extrudé | 795 | www.batirbio.org/html/Economie-d-energie | |
Tuyau PVC PER... | 27 000 | ||
Aluminium | 190 000 | wikipédia | |
190 000 kwh/m3 | |||
Cuivre 140 000 kwh/m3 densité 8,9 | 15,70 | wikipédia | |
Masse au m diamètre 10 = 0,252 | |||
12 = 0,338 | |||
14 = 0,364 | |||
20 = 0,776 | |||
Verre laminé 4.53 kwh/kg (densité 2,5) | 4,53 | www.serge-hiltpold.ch/public | |
Masse au m2 e= 4mm, masse= 10 kg | |||
EPDM | 20,00 | www.energie-solaire.com/fr | |
Laine de roche 110kg/m3 | 697 | /www.batirbio.org/html/Economie-d-energie |
Poste | Masse ou | Unité | Énergie grise | Énergie grise | ||
volume | unitaire | par rubrique | ||||
en kwh | ||||||
2 capteurs LM 112 | ||||||
Cuivre nourrisse horiz. (diam 20) 8m | 8,0000 | 0,776 | 6,21 | KG | 15,70 | 97 |
Cuivre échelles (13 par panneau ?) | 0 | |||||
longueur 0,8m = 20,8 m diam 12 | 20,8000 | 0,338 | 7,03 | KG | 15,70 | 110 |
Verre 4 m2 10kg /m2 | 4,0000 | 10,000 | 40,00 | KG | 4,53 | 181 |
0 | ||||||
Profilé alu 12m largeur 0,15 | 0 | |||||
Épaisseur 0,002=0,0036 m3 | 0,0036 | 1,000 | ,0036 | M3 | 190 000,00 | 684 |
Tôle absorbeur e = 0,5 mm S= 4m2 | ||||||
masse 8920 kg/m3 | ||||||
4 x 0,0005=0,0002 m3 | 0,0002 | 8920 | 1,78 | KG | 15,70 | 28 |
Laine de roche 4m2 | 4,0000 | 0,050 | ,20 | M3 | 697,00 | 139 |
épaisseur 5cm | 0 | |||||
0 | ||||||
Cuve | 0 | |||||
8 m2 planche e = 23 | 8,0000 | 0,023 | ,18 | M3 | 610,00 | 112 |
Film EPDM feuille 3,5x2,3=8,05m2 | ||||||
e = 1,2mm | ||||||
volume = 8.05x0,0012=0,00966m3 | ||||||
Masse 1300 kg/m3 | 0,0097 | 1 300 | 12,56 | KG | 20,00 | 251 |
Isolant 10 m2 de 80+20mm | 10,0000 | 0,100 | 1,00 | M3 | 795,00 | 795 |
5 m2 OSB 16 | 5,0000 | 0,016 | ,08 | M3 | 2 359,00 | 189 |
Serpentin diam 14mm 50 m | 50,0000 | 0,364 | 18,20 | KG | 15,70 | 286 |
Tube diam 14 divers 10 m | 10,0000 | 0,364 | 3,64 | KG | 15,70 | 57 |
Divers raccord (4 kg de laiton au pif) | 4,0000 | 1,000 | 4,00 | KG | 15,70 | 63 |
Circulateur, vannes, pompe... | ||||||
30 m PER diamètre 16 | ,00 | |||||
Charpente | ||||||
OSB 10 m2 16 mm | 10,0000 | 0,016 | ,16 | M3 | 2 359,00 | 377 |
Bois charpente 0,350 m3 | 0,3500 | 1,000 | ,35 | M3 | 610,00 | 214 |
Total | 3584 |
Conclusions:
Environ 4000kWh
Comme 1kWh = 3600kj et que 1 cal = 4.18 joule, 1 kWh =3600/4,18 = 861 kCal.
Soit au total 861kCal x 4000 = 3 444 000 kCal
voir: http://fr.unitjuggler.com/energy-conversions.html
Si, comme plus haut, je suppose qu'en moyenne il faut augmenter la température de l'eau du réseau de 25°, chaque litre consommé nécessite un apport 25 kCal (1000 grammes x 25).
Donc il faudrait avoir consommé 3 444 000/25 = 138 000 litres... avant un retour sur énergie grise. Désespérant mais moins dramatique que le bilan financier.
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