par Yves Brungard 57
Par ailleurs, j'ai été séduit par les avantages du fonctionnement en autovidange (drain back) pour la gestion de la surchauffe et celle de la protection contre le gel, et pour l'absence de pression dans le circuit. J'ai fait aussi le pari que l'inertie de la maison était suffisante pour ne pas avoir besoin de stocker de la chaleur dans une réserve d'eau et que je pouvais chauffer directement l'intérieur de la maison. Je me suis donc orienté vers un bouclage direct du circuit sur des radiateurs spécifiques. Il n'y a donc pas de ballon, ni pour l'ECS, ni pour le chauffage.
Les radiateurs doivent être capables d'évacuer la puissance maximale captée avec un niveau de température raisonnable.
Je considère un éclairement de 900 W/m² maxi, et une température de fonctionnement à 70 °C (soit 50K de différence de température avec l'extérieur). A la louche, j'estime un rendement de 50%, soit une puissance de totale récupérée de 3240 W.
Deux radiateurs de 1600 W (pour un DT de 50K) feront donc l'affaire.
La pompe Grundfos UPS 25-40 fera donc l'affaire.
Sondes :
Ta : ambiance dans la maison. Thermostat, pas encore câblé.
Tc : température du capteur. Sonde PT.
Text : température extérieure. Thermostat placé dans les combles.
Conditions de fonctionnement
Pas de fonctionnement si :
la température extérieure (Text) est inférieure à la température de risque de gel Tg (5°C)
la température du capteur Tc est supérieure à la température de risque de surchauffe Ts, en fonction des composants à préserver (entre 70 °C et 95 °C). Actuellement, Ts=80°C.
la pompe est à l'arrêt et la température du capteur est inférieure à 32 °C,
la pompe est en fonctionnement et la température du capteur est inférieure à 24 °C.
Ce point m'a causé quelque soucis. Un tuile à chatière ne convenait pas pour réaliser des tuyauteries à pente toujours descendante. J'ai cherché une tuile à douille, mais ce n'était disponible que sur commande. Finalement, j'ai opté pour une tôle en cuivre en remplacement d'une tuile. J'ai percé la tôle en deux endroits en faisant remonter les bords des perçages puis en brasant les tuyaux.
Support des panneaux.
Avant de recevoir les panneaux, je ne savais pas comment ils pouvaient être fixés. Je n'ai pas voulu retarder le chantier en cherchant des supports tout prêts. Je les ai donc réalisés moi-même. La fixation classique est de faire courir deux lisses parallèles horizontales et de fixer dessus les panneaux. J'ai préféré faire deux supports indépendants par panneaux pour deux raisons : le toit n'est pas bien plan, et si je connectais les trois panneaux bout à bout, je craignais une mauvaise répartition du débit rien au milieu, tout aux extrémités.
Quelques photos sont parlantes
Montage expérimental, non retenu.
Premier panneau monté : les pattes sont recourbées, des barres vissées
dessus. Des plats serrent une aile du profilé aluminium du panneau.
Les six panneaux sont posés.
La tuyauterie est en place. Il manque encore des bouchons sur les collecteurs
hauts. Tous les tuyaux sont en pente descendante vers la droite.
La station solaire. Le réservoir n'est pas en place.
Total |
3045,83
|
Désignation | Prix |
Support réservoir |
10,2
|
Panneaux (x6) |
1496,2
|
Transport |
78,72
|
Pompe |
72
|
Radiateur (x2) |
254
|
Tube PER |
49,7
|
Supports |
138,5
|
Millenium 3 +sonde + convertisseur |
390
|
Plomberie |
556,51
|
L'alimentation en direct des radiateurs acier me fait craindre la rouille rapide de ceux-ci. A voir sur le long terme.
L'utilisation du séparateur est indispensable pour éviter de remplir d'air les radiateurs. Cependant, mon montage est un peu bruyant à mon goût. Je ne sais pas si je peux obtenir de meilleurs résultats.